Le Secours Populaire Français (SPF) est une association de loi 1901 à but non lucratif, de « solidarité populaire », créée le 15 novembre 1945 dans un contexte d’après-guerre pour venir en aide en priorité aux enfants et aux prisonniers de guerre.
L’association se compose de femmes et d’hommes qui, pour beaucoup d’entre eux, ont connu les camps de déportation, les prisons, la vie clandestine durant la Seconde Guerre mondiale. Ils souhaitent doter la France libérée d’une grande association de « solidarité populaire ». Continuant sans relâche son travail de solidarité auprès des personnes défavorisées, le Secours populaires devient au fil des années l’une des principales associations françaises luttant contre la précarité et l’exclusion.
Son travail auprès des enfants amène le SPF à être agréé association nationale d’éducation populaire le 10 janvier 1983, puis reconnu d’utilité publique le 12 mars 1985.
Au fil des années, le Secours populaire a évolué. Son orientation, ses règles de conduite, son langage se sont renouvelés avec l’affirmation de rassembler en son sein des gens de cœur quels que soient par ailleurs leurs engagements, leurs sympathies politiques, philosophiques ou religieuses, sans aucune distinction de race, de sexe, d’âge ou de niveau social. L’objet de l’association est : de pratiquer ensemble une solidarité populaire agissant sur les conséquences des drames vécus par des personnes, individuellement ou collectivement, sans se prononcer sur les causes de ceux-ci.
Grand mouvement décentralisé, le Secours populaire aujourd’hui regroupe 98 fédérations départementales, ainsi qu’un peu plus de 600 comités
80 000 bénévoles ouvrent pour faire vivre la solidarité.
Le secours Populaire dans les Alpes de Haute Provence :
1987 : Création du comité de Sainte Tulle sous l’impulsion de Mario de Nadaï ; le comité dépend de la Fédération des Bouches du Rhône.
1989 : Création de la Fédération départementale, sous le parrainage d’André Pinatel et de quelques bénévoles, la fédération départementale est créée, sous la présidence de Martine Vallon ; en 1990 Louis Bernard lui succède. Notre premier local en location boulevard Soustre, puis par soucis d’économie nous déménageons place Grenette, toujours en location, le local est exigu et insalubre. Nous recevons déjà une vingtaines de familles au cours de nos permanences hebdomadaires.
1998 : Mise à disposition par la ville de Digne les Bains d’un local sur le site du Pôle Social.
2015 :